Une heure peu garnie. Les scénaristes soufflent. On demeure dans une continuité un peu statique. Où certaines choses ne doivent pas aller trop vite. Du coup on attend. Avec des petites discussions sans importances dans les bureaux du FBI. Petites histoires de coucheries. Une énième sentence sur la torture. Finalement, comme le procès de Bauer n’a pas eu lieu, les auteurs décident de reporter cette attention sur tous les personnages. Véritable cheval de bataille pour la réhabilitation. Non, 24 ne faisait pas l’apologie de la torture, et on vous le prouve ! Où comment la presse, les réactions médiatiques sont venus contaminés la créativité du pôle artistique. Comment, après l’ère Bush, on tente une approche plus défendable, maintenant qu’Obama est au pouvoir. Une nouvelle orientation pour 24 ? On se rachète une conscience.
Devant l’agonie du président sangalais et sa femme, on ne ressent pas la moindre émotion. Car on sait comment tout cela va se finir. Tony nous avait prévenu : sans lui, pas de CIP device et donc, pas de saison ! Nouvelle preuve qu’un procédé scénaristique basé sur le suspense peut finir par annihiler ce suspense. L’effet qui se retourne contre lui-même. Et tout cela a commencé dès la seconde saison. La suite ? Un remake de la première saison : on troque Nina pour une Walker. Fausse mort, vrai faux bad guy.
Chloe et Buchanan aux abonnés absents. On le remarque seulement quand l’épisode s’achève. Pour une fois, on laisse le spectateur à ses seuls commentaires. Sans l’une ou l’autre pour nous souffler la réplique. Chose à laquelle ils étaient cantonnés et limités.
Lire également: