Désobéissance. Crise d’identité. Dark Blue pioche dans le cahier des charges de la série d’espionnage pour illustrer ses premiers épisodes. Après l’inquiétude sur la nature d’un agent (Pilot) et le danger de mêler sa vie privée à son travail (01×02 : Guns, Strippers and Wives), les 01×03 (Purity) et 01×04 (K-Town) affichent deux nouvelles entrées.
Deux épisodes qui mettent en avant deux personnages. Logique mathématique pour une présentation à charge. Ty figurait dans le second en maillon faible à cause d’une femme à la maison (mention appuyée dans le 01×04). Dans Purity, c’est la trouble Jamie qui tient le premier rôle. On savait la jeune femme discrète sur son passé. Caractérisée de menteuse professionnelle par le mentor Carter. Cet épisode y jettera une lumière grossière où les vieux démons viendront taquinés l’enquête en cours. Dans le suivant, c’est la tête brûlée Dean qui repend du service, après une trouble apparition dans le pilot. Prototype du héro parfait selon Bruckheimer : entièrement dévoué à son travail, repoussant les limites de l’autorité pour obtenir justice jusqu’au bout. Rattrapé in extremis par le travail d’équipe, car les bonnes volontés ne doivent pas signifier l’individualisme (une caractéristique toujours stigmatisée dans les productions Bruckheimer).
Ces deux épisodes font figures de classiques aux ficelles bien grosses. Les évènements s’enchaînement facilement. On établie une fausse identité en deux clicks. Il n’y a jamais de problèmes mais de simples contre temps. Rien n’est impossible pour la Team Carter. L’anti-Sleeper Cell où la difficulté de créer, maintenir une fausse identité est épuisante. 100% de réussite avec quelques dommages collatéraux. On y gagne cette efficacité nerveuse et sexy, mais sa portée limitée maintient le doute.
Ambiance « dark » et chaperon caricatural sont toujours de rigueurs. Carter fait figure de fantôme concerné. Les auteurs maintiennent un mystère artificiel. Au risque de rendre le personnage transparent. Les électrons Ty, Dean et Jaimie assurent le spectacle. S’y déploie l’amitié viril, rapport consanguin et spectre d’une vie privée parasite (mais que l’on désire en secret). Purity et K-Town constituent deux nouvelles pierres à un édifice marqué du sceau de son producteur. A se demander si ce n’est pas lui, le grand infiltré de la série.
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